Une semaine après le terrible drame qui a frappé Minneapolis, je me suis demandé dans quelle mesure les nouveaux moyens de communication pouvaient aider à lutter contre les discriminations. Et si c’était déjà le cas ?
Nous vivons dans un monde ultra connecté, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Les actualités défilent sur nos smartphones à toute vitesse, des évènements situés à l’autre bout du monde nous parviennent en quelques secondes. Certains auraient tendance à croire que nous pénétrons dans une ère grandissante de dérives, telles que les bavures policières. Je crois plutôt que l’avènement de la communication pour tous permet une mise en lumière d’actes dont nous n’avions pas connaissance, mais présents depuis bien trop longtemps.
Souvent critiqué, les réseaux sociaux tels que Twitter permettent pourtant à tout à chacun de diffuser de l’information. Alors soyons honnête, oui, cette nouvelle ère de la communication est aussi celle de la fake news. Mais c’est aussi celui de la dénonciation, pour le bien collectif. Sans Facebook, la terrifiante mort de George Floyd serait peut-être passée inaperçue. Sans Twitter, nous n’aurions jamais connu le nom de ces hommes influents abusant de femmes sans aucun scrupule. Pour ce qui est des fakes news, la censure ne sera jamais une solution. C’est la sensibilisation à l’accès aux contenus qui permettra de lutter contre.
Cet article est dédié à George Floyd, dont l’assassinat m’a profondément choqué. Il faut que cela cesse.
#blacklivesmatter