Les avantages

Il est clair que la téléconsultation offre des avantages non négligeables. On notera notamment la possibilité d’avoir l’avis d’un médecin plus rapidement. C’est aussi un moyen pour les parents de se rassurer rapidement pour leurs enfants malades. Ne pas avoir à se déplacer permet d’éviter les salles d’attente aux côtés des autres patients malades. Si vous êtes en déplacement à l’étranger, cela vous permet de parler avec un médecin français qui pourra, si cela est possible, vous faire une ordonnance à distance.

Pour les médecins, la téléconsultation est un outil idéal pour le suivi des patients réguliers ou encore pour le renouvellement des ordonnances.

Les inconvénients

Mais il est évident que la téléconsultation ne peut pas se substituer totalement à la consultation classique. Premièrement parce que cela requiert un smartphone ou un ordinateur avec une connexion internet. Cela peut paraître stupide, mais les personnes les plus fragiles sont souvent les plus âgées, or l’accès à la technologie pour elles n’est pas aussi aisé que pour les plus jeunes. Or, la téléconsultation pourrait leur rendre un immense service en évitant de se déplacer chez le médecin.

On ajoutera aussi que l’impossibilité d’examiner physiquement le patient reste bien évidemment le principal frein à la téléconsultation.

Protection des données à caractère personnel

Rarement évoquée, la question de la protection des données est pourtant essentielle. Comment garantir le secret médical lorsque la consultation a lieu sur les appareils d’utilisateurs potentiellement contaminés par un malware ? Ou encore si un hacker espionne le réseau sur lequel vous êtes connecté ?

On notera néanmoins que la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) s’est d’ores et déjà emparée du sujet et propose un certain nombre de mesures pour limiter les risques de fuites de données.

Conclusion

La téléconsultation ne pourra jamais remplacer la consultation physique chez un médecin. Néanmoins, force est de reconnaître que celle-ci offre dans certaines situations des avantages, aussi bien pour le patient que pour le médecin.

Comme d’habitude, n’hésitez pas à partager cet article !

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Nous vivons dans un monde ultra connecté, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Les actualités défilent sur nos smartphones à toute vitesse, des évènements situés à l’autre bout du monde nous parviennent en quelques secondes. Certains auraient tendance à croire que nous pénétrons dans une ère grandissante de dérives, telles que les bavures policières. Je crois plutôt que l’avènement de la communication pour tous permet une mise en lumière d’actes dont nous n’avions pas connaissance, mais présents depuis bien trop longtemps.

Souvent critiqué, les réseaux sociaux tels que Twitter permettent pourtant à tout à chacun de diffuser de l’information. Alors soyons honnête, oui, cette nouvelle ère de la communication est aussi celle de la fake news. Mais c’est aussi celui de la dénonciation, pour le bien collectif. Sans Facebook, la terrifiante mort de George Floyd serait peut-être passée inaperçue. Sans Twitter, nous n’aurions jamais connu le nom de ces hommes influents abusant de femmes sans aucun scrupule. Pour ce qui est des fakes news, la censure ne sera jamais une solution. C’est la sensibilisation à l’accès aux contenus qui permettra de lutter contre.

Cet article est dédié à George Floyd, dont l’assassinat m’a profondément choqué. Il faut que cela cesse.

#blacklivesmatter

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Des effets sur la santé ? Difficile à dire …

Au même titre que ses prédécesseurs, la 5G utilise les ondes radio pour transférer de l’information. Ce type d’onde n’étant pas un rayonnement ionisant, il n’y aurait pas a priori d’effets immédiats sur la santé. Pourtant, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les radiofréquences en général comme « agent peut-être cancérogène pour l’homme ».

Alors la 5G est-elle dangereuse à long terme ? Et bien, nous n’en savons strictement rien. Même si des corrélations peuvent être mises en évidence, le manque cruel de recul ne nous permet pas de démontrer un lien de cause à effet.

Un impact environnemental ? Probablement !

Si le sujet des ondes reste compliqué, la mise en place de la 5G pourrait avoir un impact environnemental non négligeable. L’un des principaux problèmes de celle-ci est sa portée et son taux de pénétration, beaucoup plus faible que ses prédécesseurs. D’après une étude réalisée par le cabinet Tactis, 30% d’antennes supplémentaires seront nécessaires en zone périurbaine pour proposer un niveau de service équivalent à la 4G. Dans les territoires ruraux, ce sont deux fois plus d’antennes pour disposer d’une couverture équivalente et jusqu’à trois fois plus pour délivrer un service haut débit.

Il n’existe pas encore d’étude quant à l’impact énergétique de la 5G. Nous savons seulement que les antennes devraient être moins énergivores. Paradoxalement, la 5G va permettre d’accueillir une consommation accrue des données, car elle est conçue pour supporter un grand nombre d’objets connectés (Voitures, frigo, prises électriques, thermostat …). Ainsi, l’empreinte carbone pourrait considérablement augmenter.

Conclusion

Cet article ne fut pas évident à rédiger tant il est difficile d’obtenir des informations fiables sur les conséquences de la 5G. Les études sur le sujet sont peu nombreuses, et les dix années d’utilisation de la 4G ne permettent pas d’y voir plus clair pour le moment.

5G ou non, l’impact environnemental de la technologie en général n’est pas nouveau, les datacenters, par exemple, sont extrêmement énergivores. Selon l’organisation Carbon Literacy Project, un e-mail standard génère environ 4 grammes de CO2, et jusqu’à 50 grammes lors de l’envoi d’une lourde pièce jointe. Envoyer une photo de vacances de 1 Mo à dix amis équivaut à parcourir 500 mètres en voiture.

Pour reprendre les mots de Frédéric Bordage, fondateur de la communauté du Green IT : « En Afrique on sauve une vie avec 2 SMS. En France, il faut 70 000 fois plus d’octets pour prendre rendez-vous chez le médecin. »

Ainsi la 5G n’est peut-être que la partie émergée d’un très gros iceberg…

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